samedi 10 mars 2012

La mort est une ode à la vie

Mardi 6 mars, j'ai été en vélo jusqu'à un village qui porte le nom d'un état que la plupart de mes amis ont connu : Bourré. J'y ai aperçu une friperie, et comme j'aime fouiner et prendre tout mon temps, j'y ai passé 2h30... Ce qui n'était pas très statégique car il aurait fallu que je me connecte à internet pour envoyer des demandes de couch pour Vendôme, et à l'heure où j'ai quitté Bourré les endroits où j'aurais pu consulter le net étaient fermés.
J'ai émis la pensée/souhait qu'un couchsurfer m'appelle ce jour-là.
Et ce soir-là, un couchsurfer parisien que j'ai souvent vus dans les noubas, mais avec qui on ne se téléphone pas spécialement, m'a appelée... Au départ pour se faire passer pour un espagnol qui buvait de la sangria au biberon. Mais comme il est dans mon répertoire et qu'il n'avait pas caché mon numéro, je l'ai reconnu tout de suite. Dans la conversation, je lui ai demandé d'envoyer des couchrequests pour Vendôme en donnant un lien vers mon profil.
Mercredi 7 mars, j'ai été à l'enterrement d'un oncle de mon père, Hubert. Dans mon enfance, il y avait "tata Simone et oncle Hubert", et quand on allait les voir, le trajet nous semblait terriblement long, à mon frère et à moi, du Val d'Oise au Loir-et-Cher.
Ca faisait un moment qu'on ne les avait pas vus, probablement depuis que nos parents sont divorcés et qu'on n'a plus l'âge de les suivre en week-end.
Je ne savais même pas qu'Hubert allait mal.
Les rencontres que j'ai faites, les choses qu'on m'a dites, les expériences que j'ai vécues, ont changé ma perception de la mort. Désormais je pense qu'on meurt quand on a terminé sa mission sur terre, et qu'on se réincarnera. Je ne sais pas expliquer pourquoi j'ai donné ce titre à ce billet, mais ça m'est venu comme ça.
Cet enterrement a été l'occasion d'une petite réunion de famille, on était 9 autour de la table. Dommage que ce soit dans de telles circonstances.
Ca a fait bizarre de le revoir, dans une chambre funéraire.
Vers 16h30, ma grand-mère, mon père et mes 2 oncles m'ont déposée à la gare de Vendome. Mon train était dans 45minutes, et il faudrait changer à Tours. Alors j'ai fait de l'auto-stop de Vendome à Blois, et suis arrivée à 17h15, pile poil pour avoir le bus vers Montrichard.
Dans la soirée j'ai reçu un texto d'un couchsurfeur vendomois contacté la veille par le pote que j'avais eu au téléphone. Mais j'étais déjà rentrée à Montrichard.

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