samedi 30 mars 2013

souffle de vie

Je nais dans un sourire, m'épanouis dans un rire, et rayonne dans la danse. Pour moi, le bonheur est une évidence.
Je suis la joie, et je suis en chaque coeur qui s'ouvre à moi. La sérénité est une décision à prendre, le choix de mener nos vies vers ce qui nous correspond, d'accepter ce qui est extérieur, et d'améliorer ce qui s'échappe sous nos pas tant qu'on ne décide pas d'y mettre de l'amour et de l'action.

Ecrit le 29/03/13

Rêverie matinale

 Je porte une porte et un escabeau très beau. Je les dépose sur le chemin, à l'entrée du ciel et de la terre, car si je marche avec eux ils m'encombreront. Je prends le temps d'ouvrir la porte pour me rafraîchir les idées et découvrir ce qu'elle cache. Puis je monte sur l'escabeau, qui s'étire jusqu'au ciel. Je finis l'ascension en volant, et je plane entre deux nuages. Je me pose sur l'un d'eux, et parce que je rêve ce que je vis et que je vis ce que je veux, je fais du toboggan dans les étoiles.

Ecrit le 26/03 à 6h01 (pour une fois que j'étais matinale ET insporée!!! Mais je me suis recouchée après, enfin pour 1h)

Couleurs de cartes

Ecrit le 29/01/13

Pique je t'accroche, et je te suspends au mur par les mains.
Trèfle je trébuche, et viens coller mon corps contre la terre.
Carreaux que je nettoie, pour que la lumière entre dans nos vies.
Cœur je te décroche, et je glisse mes mains dans les tiennes

Le ballon

Ecrit le 3/01/13 – Paris
Le ballon sur le quai sautille librement. Échappé... Ou lâché par un enfant ! Il traverse le quai de long en large, et se permet de doubler les passants, ceux qui attendent leur train comme tous les soirs, ceux qui attendent le premier train qui passera, ceux qui attendent que la vie leur passe sous le nez et aussi ceux qui attendent de la vie tous les bonheurs de cœur qu'ils peuvent lui demander !
Le ballon sur le quai observe les humains, et beaucoup d'humains laissent glisser sur lui leur regard, alors qu'il est jaune pour qu'on puisse le voir.
Il se promène de ci de là, entend des rires et des voix, il a le cœur qui chante et la tête en émoi !
Certains disent qu'un ballon est sans cœur et sans tête, qu'il est fragile et trop gonflé, et passent à côté sans sourciller !
Moi je dis que le ballon tout comme nous a une âme, il a le cœur qu'on a mis à le souffler et les pensées envoyées dans son atmosphère !
Ce ballon-là se porte bien, libre sur le quai, ivre de voyager léger, léger de passer son temps à voyager, et je suis sûre qu'il est doux, oh doux !
Doux à regarder, d'où je suis sur le quai, d'ouvrir ses rêves pour s'envoler, doudou pour un enfant caché, doux oh doux ! Si vous pouviez le toucher !
J'attrape ce ballon du regard, il sautille devant mes yeux, il passe et repasse et fait le prince charmant !
Veut-il que je l'épouse ? Que je sois la princesse pour l'animer, le cajoler, le regonfler ?
Ballon, je t'épouserai volontiers, si tu es là quand je serai prête à me marier, si tu m'autorises la liberté d'aimer aussi un humain, et si tu me donnes la main !
Oooooh... Ballon, toi qui as un cœur et une tête, tu es sans main, c'est bête !
Alors je te laisse ta liberté ! Continue à être jaune, continue à t'amuser, mais sans trop t'éclater, c'est mauvais pour ta santé !
Ballon magique sur le quai, qui pétille et qui sautille, tu es un soleil souterrain.

vendredi 29 mars 2013

Brins de vies de lutins

Ecrit le 31/12/12 , env. 19H20
IL était une fois un lutin qui jouait de l'harmonica. Il avait les doigts tout matin, et les pieds pleins d'entrain. Et sur la tête une bougie, pour mettre de la lumière dans la nuit.
Il riait de s'amuser, et d'être en vie sur terre. Il vivait d'amour et s'offrait la Terre toute entière. Car la Terre est à tout le monde, aussi généreuse qu'elle est ronde. Et le lutin jouait de l'harmonica pour la remercier d'être là. Il disait bonjour à tous les autres lutins, et même à ceux qui n'étaient pas lutins, et même aux fourmis, et même aux sapins ! Et dans sa vie, il se sentait vraiment bien. Avec le sourire à la bouche et l'harmonica à la main.
Un jour il avait eu envie d'un bain. Un bon bain chaud et beau. Alors il était parti avec quelques copains, faire trempette sous le soleil des Pyrénées, pour un retour aux sources nus dans la source chaude, nus dans la montagne, nus dans la nature. Voilà un bain qui avait de l'allure !
Le lutin et ses copains se sont fait d'autres copains, et comme de vrais copains, ils ont partagé la chaleur du feu de bois et la douceur du pain.
Ils ont chanté, parlé et joué de la musique. Encore une fois, la vie leur montrait qu'elle était magique !
Enivrés par cette jolie dynamique, le lendemain ils ont tous repris un bain !
Imaginez le luxe de ces vacances, deux bains chauds en deux jours, quand au quotidien ils n'avaient que l'eau froide récupérée de la pluie et des douches chez des gens pour enlever un peu la boue de temps en temps !
Imaginez la douceur, la lumière et l'amour échangés pendant ces quelques jours, entre les copains d'avant et les copains d'après !
Le lutin en a même perdu ses lunettes, pour apprendre à voir le monde tel qu'il est par ses yeux, pour redécouvrir des formes douces et floues, pour se rapprocher toujours plus de ce qui lui indique où il veut aller, car on peut regarder de loin l'air de rien... Mais on peut aussi se rapprocher et montrer vers où va le regard, pour découvrir que beaucoup voient sans regarder, mais qu'au final il est beau de regarder sans voir !
D'ailleurs, sans ses lunettes, la lumière que voit le lutin (qui en fait est une lutine) est encore plus belle, plus douce et plus forte !
Et cette lumière la porte...

Les angles droits

Les angles droits sont trop rigides, ça manque de fantaisie ! Ils se complaisent dans leurs 90°, quand il y a tant d'angles à explorer !
L'angle droit a les idées carrées, mais il manque de rondeur et de douceur. Il imagine qu'il peut mener le monde à la baguette, qu'il dirige les maisons, qu'il domine les aléas de la vie, qu'il est le plus grand, le plus fort et le plus beau !
Mais le confort éternel est une illusion!Car du haut de ses 90°, l'angle droit est une matière qui peut brûler ou s'écrouler. Et ça, les angles droits préfèrent ne pas y penser, pour ne pas s'effrayer. Mais certains y pensent parfois, et vivent dans la peur, ce qui nuit gravement à leur bonheur !
Si l'angle droit avait conscience de sa fragilité, de sa possible impermanence et du moment présent, il profiterait mieux de sa vie! Il cesserait de vouloir tout contrôler et de se désoler dès qu'il ne peut pas le faire, ou que ce qu'il croyait contrôler lui échappe !
Parfois, l'angle droit reçoit la visite du vent, qui est de partout et de nulle part, qui souffle fort ou doucement, et qui parfois ne souffle plus, mais l'accepte totalement !
Le vent parle à l'angle droit, et lui conseille de s'ouvrir. Mais l'angle droit n'y arrive pas. Car il est perdu dans sa matière, et ne sait pas qu'il peut s'ouvrir de toute sa lumière, et rayonner dans l'univers.
Le vent apprend à l'angle droit qu'il n'est pas éternel sur terre, qu'il finira poussière dans quelques temps, quelques ans, quelques siècles,,, Et ça fait peur à l'angle droit, car il pense qu'avant et après ses 90°, il y avait et n'y aura plus rien. S'il savait... S'il savait comme lâcher la matière et accepter ce qui se passe libère...
Rien n'est éternel, tout change et évolue en permanence. Et demande de s'adapter, ce qui est compliqué, quand on veut rester carré.
L'angle droit ne le comprend pas encore, mais sa vie le mène vers son essence profonde, au rythme de l'harmonie du monde.


Ecrit le 28/03/13

mardi 19 mars 2013

D'âme à âme

Hier, 2 âmes discutaient, assises dans une poche d'eau.  Elles ne s'étaient pas vues depuis longtemps et étaient contentes de se revoir. Alors, pour s'amuser, elles ont décidé d'organiser la rencontre de leurs humains de compagnie.
Aujourd'hui, Luce et Léo se sont rencontrés. Leurs personnalités humaines ne se connaissaient pas, alors ils se sont découverts, se sont dit et fait des choses qui manquaient un peu d'amour, ne se sont pas compris car ils ne savaient pas qu'au fond ils se connaissaient. Ils sont donc repartis à pied chacun de leur côté, en se faisant des grimaces.
Demain, Luce et Léo, ou d'autres personnes, se rencontreront à nouveau. Car ils ont des choses à s'apprendre, à découvrir et à partager ensemble, et que les 2 âmes qui s'aiment, assises dans leur poche d'eau, n'ont pas dit leur dernier mot.