Strasbourg

Je voulais l'Allemagne, j'ai Strasbourg.
Après une proposition d'hébergement par un salarié de kebab, dîner... au kebab (un autre), avec 2 jeunes qui se promenaient.
Coup de fil à un ami pour demander s'il a un lit. Il a un lit, j'y suis (chez l'ami, pas dans le lit). Bientôt dodo, demain un autre jour... qui sera beau.

Rencontres d'autostop : un routier qui m'a dit qu'une étudiante lui avait proposé des services, qu'il avait déclinés, en échange de 20 euros, puis en reparle tant... qu'étrange. Un consultant conseiller en management avec des idées "résistantes" dans le monde de l'entreprise. Un commercial en comprimeurs (qui soufflent de l'air comprimé). Un opérateur de production qui fabrique des berceaux pour les moteurs de je ne sais plus quelle marque de voiture.


Et avec tout ça, depuis ce soir j'ai deux nouveaux fans, ils sont strasbourgeois, l'un a le vélo sous le bras, et l'autre la théière sous les doigts. Ou l'inverse, ou pas.

Demain je reveux l'Allemagne, et même l'Autriche! Mais au rythme d'aujourd'hui, la prochaine nuit sera peut-être encore une aventure qui commence et continue dans une station-service et se finit par un banquet-bab, et ce qui s'ensuit.