jeudi 5 septembre 2013

La fée dans la machine à laver

Un jour de lâcher-prise un peu trop prononcé, une fée entra par mégarde dans une machine à laver.
Elle ne savait pas qu'elle y était entrée, car le prélavage la remuait, mais de façon à peu près douce.
C'est lorsque le cycle de lavage démarra qu'elle s'aperçut qu'elle était dans la machine à laver. Et trop tard pour en sortir! Pendant le lavage, la porte est bloquée!
Et puis la fée savait que ce lavage la chamboulerait, qu'elle en verrait de toutes les couleurs, qu'il faudra s'accrocher, mais... quand la porte s'ouvrira, elle sortira toute propre et claire, et plus sereine encore qu'avant le lavage, dans un monde plein de lumières!
Alors la fée est dans la machine à laver, entre de beaux draps et une taie d'oreiller, et parfois un linge un peu plus propre, et parfois un linge un peu gras, et du vert, et du gris, et de l'or, et du blanc... De toutes les couleurs, et ce n'est pas fini!
La fée s'accroche au sacré, à ce qu'elle sait de l'âme et du besoin qu'elle a de se nettoyer, pour vivre une nouvelle planète, douce et libérée!
La fée pensait trouver des êtres qu'elle connaissait pour la soutenir dans la machine à laver. Mais ces êtres-là avaient quitté la machine à laver!
Alors la fée était soutenue par des êtres dans de lointaines machines à laver, placées là où c'est gris et sale, ou là où c'est vert et frais. Et pour communiquer, ils s'appellent : "à l'eau!" . Et dans l'eau, ils y sont. Une eau douce et pure, qui les entoure et les englobe, mais tout de même, ça fait bobo le détachage! Même si au final la fée n'a pas si mal que ça, elle pensait que ce serait pire, en découvrant qu'elle était dans la machine à laver.
La fée est guidée et aimée, on place sur son chemin de lavage des êtres qui l'aident à mieux vivre et comprendre le nettoyage. Et des arbres pour évacuer le trop-plein d'émotions.
Alors la fée a souvent la tête en l'air, à regarder le ciel et les étoiles, à remercier pour cet amour et ce soutien.
Et puis elle garde à peu près les pieds sur terre, ce qui est parfois difficile quand ça tourne et chamboule. D'ailleurs, elle se dit qu'elle pourrait aussi remercier la terre!
Alors elle la remercie.
Et la terre lui sourit, et le ciel lui sourit.
La fée solitaire a de sacrés amis.
Merci!

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Ecrit de le 3 septembre en début d'après-m'.
1h + tard, message sur mon répondeur : "oui bonjour, je suis passé à Décines, il y a la police en bas, ils m'ont dit qu'ils étaient venus expulser les anarchistes... Je voulais avoir des infos, savoir comment ça va..."
Et moi qui suis à Rennes-les-Bains, j'ai appris l'info au passage... Info confirmée + tard dans la journée : la maison qu'on a mis tant d'énergie à construire, dans laquelle il y a eu tant de coups de pioche, de gueule, de cœur, de mou... a été rasée. Et les enfants de butte expulsés. Ça nous pendait au nez, depuis avril qu'on était expulsables... Mais ça arrive à une période où il se passe déjà beaucoup de choses... M'enfin là aussi, ça contribue au nettoyage, et si ça se passe maintenant c'est que... ça devait se passer maintenant :) C'est con à dire ou à lire, mais je l'écris quand même.
Je savais bien que j'étais dans la machine à laver...
Et vous, machine à laver ou vie pépère qui ne remue pas (ou pas trop) ?

Bon après-m' à tous.

vendredi 24 mai 2013

Les lutins courent!

Il y a des lutins qui courent sur le chemin. Ils s'emmêlent les pieds dans les herbes et se relèvent aussitôt, tout heureux d'être vivants et en liberté. Ils font des pirouettes et des galipettes, s'accrochent à une branche, se balancent au gré du vent, et font des pied de nez quand on les regarde! Ils sont ici depuis bien longtemps, ont vu grandir les arbres, les fleurs et les enfants. Ils ont pataugé dans la rivière, éclaboussé les roches, les arbres et leurs copains lutins. Et ils jouent toujours dans la rivière, à créer des courants d'eau, des courants d'eau qui sous le vent seraient des courants d'air, des courants d'eau qui font courir et  rire la rivière, des courants d'eau qui jouent parmi les pierres. Nous sommes des lutins nous aussi, nous l'avions juste oublié. Nous avons cru que la vie était sérieuse, qu'elle était triste, et que travailler pour manger et payer son loyer, ben c'était obligé!
Alors que... pas du tout!
La Terre est grande, grande pour tous, pour nous nourrir et nous choyer.
Le Feu est chaud et brillant, chaud et brillant pour tous.
L'Eau est douce et apaisante, douce et apaisante pour tous
L'Air est frais et vivifiant, frais et vivifiant pour tous.
L'abondance est tout autour de nous, apprenons à la voir!
Le monde que tu vis est dans ton regard, il est tel que tu le vois, tle que tu l'espères, tel que tu le crées.
Tu es poussière dans l'Univers, oui mais une poussière d'amour, qui peut rayonner de lumière. Nous sommes tous des poussières, mais de jolies poussières, avec des étoiles tout autour, et dedans aussi, et plein de choses à découvrir et à rire.
Et puis... Si ça se trouve, on est autre chose que des poussières! On est ce qu'on a envie d'être et de créer. Des lutins, des anges, des fées... ou des hippopotames!
Des popotames, c'est comme ça que je disais quand j'étais petite et enfant. Aujourd'hui j'ai grandi, mais je suis toujours enfant. ALors je décide que je suis une popotame, et ça m'amuse l'âme.
Je suis peau, je suis pote et je suis âme.
Je suis une peau pote âme!!!

- écrit le 23 mai, à Grimone (Drôme) -

samedi 30 mars 2013

souffle de vie

Je nais dans un sourire, m'épanouis dans un rire, et rayonne dans la danse. Pour moi, le bonheur est une évidence.
Je suis la joie, et je suis en chaque coeur qui s'ouvre à moi. La sérénité est une décision à prendre, le choix de mener nos vies vers ce qui nous correspond, d'accepter ce qui est extérieur, et d'améliorer ce qui s'échappe sous nos pas tant qu'on ne décide pas d'y mettre de l'amour et de l'action.

Ecrit le 29/03/13

Rêverie matinale

 Je porte une porte et un escabeau très beau. Je les dépose sur le chemin, à l'entrée du ciel et de la terre, car si je marche avec eux ils m'encombreront. Je prends le temps d'ouvrir la porte pour me rafraîchir les idées et découvrir ce qu'elle cache. Puis je monte sur l'escabeau, qui s'étire jusqu'au ciel. Je finis l'ascension en volant, et je plane entre deux nuages. Je me pose sur l'un d'eux, et parce que je rêve ce que je vis et que je vis ce que je veux, je fais du toboggan dans les étoiles.

Ecrit le 26/03 à 6h01 (pour une fois que j'étais matinale ET insporée!!! Mais je me suis recouchée après, enfin pour 1h)

Couleurs de cartes

Ecrit le 29/01/13

Pique je t'accroche, et je te suspends au mur par les mains.
Trèfle je trébuche, et viens coller mon corps contre la terre.
Carreaux que je nettoie, pour que la lumière entre dans nos vies.
Cœur je te décroche, et je glisse mes mains dans les tiennes

Le ballon

Ecrit le 3/01/13 – Paris
Le ballon sur le quai sautille librement. Échappé... Ou lâché par un enfant ! Il traverse le quai de long en large, et se permet de doubler les passants, ceux qui attendent leur train comme tous les soirs, ceux qui attendent le premier train qui passera, ceux qui attendent que la vie leur passe sous le nez et aussi ceux qui attendent de la vie tous les bonheurs de cœur qu'ils peuvent lui demander !
Le ballon sur le quai observe les humains, et beaucoup d'humains laissent glisser sur lui leur regard, alors qu'il est jaune pour qu'on puisse le voir.
Il se promène de ci de là, entend des rires et des voix, il a le cœur qui chante et la tête en émoi !
Certains disent qu'un ballon est sans cœur et sans tête, qu'il est fragile et trop gonflé, et passent à côté sans sourciller !
Moi je dis que le ballon tout comme nous a une âme, il a le cœur qu'on a mis à le souffler et les pensées envoyées dans son atmosphère !
Ce ballon-là se porte bien, libre sur le quai, ivre de voyager léger, léger de passer son temps à voyager, et je suis sûre qu'il est doux, oh doux !
Doux à regarder, d'où je suis sur le quai, d'ouvrir ses rêves pour s'envoler, doudou pour un enfant caché, doux oh doux ! Si vous pouviez le toucher !
J'attrape ce ballon du regard, il sautille devant mes yeux, il passe et repasse et fait le prince charmant !
Veut-il que je l'épouse ? Que je sois la princesse pour l'animer, le cajoler, le regonfler ?
Ballon, je t'épouserai volontiers, si tu es là quand je serai prête à me marier, si tu m'autorises la liberté d'aimer aussi un humain, et si tu me donnes la main !
Oooooh... Ballon, toi qui as un cœur et une tête, tu es sans main, c'est bête !
Alors je te laisse ta liberté ! Continue à être jaune, continue à t'amuser, mais sans trop t'éclater, c'est mauvais pour ta santé !
Ballon magique sur le quai, qui pétille et qui sautille, tu es un soleil souterrain.

vendredi 29 mars 2013

Brins de vies de lutins

Ecrit le 31/12/12 , env. 19H20
IL était une fois un lutin qui jouait de l'harmonica. Il avait les doigts tout matin, et les pieds pleins d'entrain. Et sur la tête une bougie, pour mettre de la lumière dans la nuit.
Il riait de s'amuser, et d'être en vie sur terre. Il vivait d'amour et s'offrait la Terre toute entière. Car la Terre est à tout le monde, aussi généreuse qu'elle est ronde. Et le lutin jouait de l'harmonica pour la remercier d'être là. Il disait bonjour à tous les autres lutins, et même à ceux qui n'étaient pas lutins, et même aux fourmis, et même aux sapins ! Et dans sa vie, il se sentait vraiment bien. Avec le sourire à la bouche et l'harmonica à la main.
Un jour il avait eu envie d'un bain. Un bon bain chaud et beau. Alors il était parti avec quelques copains, faire trempette sous le soleil des Pyrénées, pour un retour aux sources nus dans la source chaude, nus dans la montagne, nus dans la nature. Voilà un bain qui avait de l'allure !
Le lutin et ses copains se sont fait d'autres copains, et comme de vrais copains, ils ont partagé la chaleur du feu de bois et la douceur du pain.
Ils ont chanté, parlé et joué de la musique. Encore une fois, la vie leur montrait qu'elle était magique !
Enivrés par cette jolie dynamique, le lendemain ils ont tous repris un bain !
Imaginez le luxe de ces vacances, deux bains chauds en deux jours, quand au quotidien ils n'avaient que l'eau froide récupérée de la pluie et des douches chez des gens pour enlever un peu la boue de temps en temps !
Imaginez la douceur, la lumière et l'amour échangés pendant ces quelques jours, entre les copains d'avant et les copains d'après !
Le lutin en a même perdu ses lunettes, pour apprendre à voir le monde tel qu'il est par ses yeux, pour redécouvrir des formes douces et floues, pour se rapprocher toujours plus de ce qui lui indique où il veut aller, car on peut regarder de loin l'air de rien... Mais on peut aussi se rapprocher et montrer vers où va le regard, pour découvrir que beaucoup voient sans regarder, mais qu'au final il est beau de regarder sans voir !
D'ailleurs, sans ses lunettes, la lumière que voit le lutin (qui en fait est une lutine) est encore plus belle, plus douce et plus forte !
Et cette lumière la porte...

Les angles droits

Les angles droits sont trop rigides, ça manque de fantaisie ! Ils se complaisent dans leurs 90°, quand il y a tant d'angles à explorer !
L'angle droit a les idées carrées, mais il manque de rondeur et de douceur. Il imagine qu'il peut mener le monde à la baguette, qu'il dirige les maisons, qu'il domine les aléas de la vie, qu'il est le plus grand, le plus fort et le plus beau !
Mais le confort éternel est une illusion!Car du haut de ses 90°, l'angle droit est une matière qui peut brûler ou s'écrouler. Et ça, les angles droits préfèrent ne pas y penser, pour ne pas s'effrayer. Mais certains y pensent parfois, et vivent dans la peur, ce qui nuit gravement à leur bonheur !
Si l'angle droit avait conscience de sa fragilité, de sa possible impermanence et du moment présent, il profiterait mieux de sa vie! Il cesserait de vouloir tout contrôler et de se désoler dès qu'il ne peut pas le faire, ou que ce qu'il croyait contrôler lui échappe !
Parfois, l'angle droit reçoit la visite du vent, qui est de partout et de nulle part, qui souffle fort ou doucement, et qui parfois ne souffle plus, mais l'accepte totalement !
Le vent parle à l'angle droit, et lui conseille de s'ouvrir. Mais l'angle droit n'y arrive pas. Car il est perdu dans sa matière, et ne sait pas qu'il peut s'ouvrir de toute sa lumière, et rayonner dans l'univers.
Le vent apprend à l'angle droit qu'il n'est pas éternel sur terre, qu'il finira poussière dans quelques temps, quelques ans, quelques siècles,,, Et ça fait peur à l'angle droit, car il pense qu'avant et après ses 90°, il y avait et n'y aura plus rien. S'il savait... S'il savait comme lâcher la matière et accepter ce qui se passe libère...
Rien n'est éternel, tout change et évolue en permanence. Et demande de s'adapter, ce qui est compliqué, quand on veut rester carré.
L'angle droit ne le comprend pas encore, mais sa vie le mène vers son essence profonde, au rythme de l'harmonie du monde.


Ecrit le 28/03/13

mardi 19 mars 2013

D'âme à âme

Hier, 2 âmes discutaient, assises dans une poche d'eau.  Elles ne s'étaient pas vues depuis longtemps et étaient contentes de se revoir. Alors, pour s'amuser, elles ont décidé d'organiser la rencontre de leurs humains de compagnie.
Aujourd'hui, Luce et Léo se sont rencontrés. Leurs personnalités humaines ne se connaissaient pas, alors ils se sont découverts, se sont dit et fait des choses qui manquaient un peu d'amour, ne se sont pas compris car ils ne savaient pas qu'au fond ils se connaissaient. Ils sont donc repartis à pied chacun de leur côté, en se faisant des grimaces.
Demain, Luce et Léo, ou d'autres personnes, se rencontreront à nouveau. Car ils ont des choses à s'apprendre, à découvrir et à partager ensemble, et que les 2 âmes qui s'aiment, assises dans leur poche d'eau, n'ont pas dit leur dernier mot.

samedi 5 janvier 2013

Sans queue ni tête sous la couette


Ecrit et vécu le 19 février 2011. Merci à mon interlocuteur pour sa créativité onirique.

L'ambiance n'était pas torride, elle était tropicale. Ce qui ne semblait pas être le fruit d'un indécent dessein. Dans cet appartement trop chauffé pour elle, elle se serait desséchée, sans eau. Alors ce qui devait arriver arriva : elle eut envie de se lever pour éliminer.

lui : hmmmm ?
elle : hmhmmmm ?
lui : hmhmhmmmahmmom   -puis il se tut un instant-
lui : T'as mis l'ampoule dans la limace, grenouille! Faut mettre la béchamel dans le grille-pain!
Elle eut du mal à ne pas rire. A son retour, elle décida de poursuivre cette conversation et de la retranscrire.
elle : Où est-ce que t'as mis la béchamel ?
lui : t'as trouvé ?
elle : quoi ?
lui : ben la béchamel!
elle : j'pense qu'il faudrait retirer l'ampoule de la limace, sinon la limace va exploser
Cette phrase était peut-être trop compliquée, dans son état et à ce stade de la discussion.
lui (agacé) : Mais nan mais c'est pas possible! C'est la table de chevet dans la cave.
elle : et pourquoi elle est dans la cave la table de chevet ?
lui (re-agacé) : mais nan mais c'est... c'est pas possible!
elle : t'as oublié de déplier tes cartons ?
lui : y a la Twingo dans la machine à laver
elle : elle risque pas de rouiller ?
lui (pensant/rêvant sûrement : "quelle sotte!") : eh ben on s'en fout!
elle : mais comment tu vas laver ton linge ?
lui : avec le pass UGC
elle : et comment tu vas aller au cinéma ?
lui : à la laverie. Ca fait laverie-ciné
elle : quand est-ce qu'on prend l'apéro ?
lui : dans le bus fast-food
elle : Mais c'est pas pour manger ?
lui : le bus fast-food tu le prends, après il t'amène comme ça, il t'amène à la fête des taxis.
elle : Y aura qui à la fête des taxis ?
lui : ton dromadaire
elle : seulement mon dromadaire ?
lui : oui car c'est la fête des dromadaires
elle: c'est pas la fête des taxis ?
lui : Mais nan c'est la fête des dromadaires, le dromadaire il sera allé au ciné.

lui : Ah il est l'heure-là t'es malade ou quoi ? (elle vit son téléphone portable éclairer son visage mais ne songea pas qu'il pouvait s'être réveillé) J'ai faim
elle : et qu'est-ce que tu veux manger ?
lui : un koala
elle : avec ses poils ?
lui : bien sûr c'est meilleur. bien sûr mais au bain-marie.
elle : t'as une casserole assez grande ?
lui : oui, elle est dans le tiroir de droite. ______ J'ai soif.
Elle n'avait plus de place pour écrire, alors elle chercha un papier. Et c'est là qu'il lui dit : "t'as cru que je dormais?"

Cependant elle est certaine, ou presque, que pendant une bonne partie de la conversation, il dormait vraiment.

[J'ai aimé passer cette nuit tropicale, avec coucher à 19h30, cette discussion intéressante, la pizza à 4h du matin, et le réveil tranquille à 13h.]
[merci à lui d'avoir été si créatif dans son sommeil et même lors des phases d'éveil]

Suis ton chemin! (dis-je à mon âme)


A l'époque où je l'ai écrit, je n'étais pas encore sûre d'être prête à suivre mon chemin... Ben j'ai perdu du temps, parce que maintenant que je le suis... Je suis! Et je suis bien!!!
Ecrit le 8/12/2010

Tu crois savoir et ne sais pas
Tu crois entendre et n'entends pas
Tu crois sentir et ne sens pas
Car ce ne sont que reflets de  ce que tu as vécu

Il y a pourtant un chemin pour toi
que tu n'imagines même pas
Tant que tu n'oses pas croire que ton chemin existe

Ce n'est pas celui qu'on te trace
Qu'on te prédit sans cailloux ni embûches,
Puisque d'autres l'auront suivi avant toi

Ce n'est pas celui sur lequel ton pas hésite
Errant vers une direction qu'il sait ne pas être sienne.
La vie te mène vers où tu vas :
Suis-là.
Décide que c'est ta vie, rien qu'à toi.
Qu'il y a ce que tu veux, ce que tu ne veux pas.
Et si ce chemin t'éloigne de ceux qui ne comprennent pas,
Ne renonce pas.
Car si tes pas suivent ton âme et ton cœur,
Tu es en voie vers le bonheur.

Nouvelles expériences

La vie est pleine de surprises et de nouvelles expériences!
Voici celles de 2012 :
J'ai marché pieds nus dans la neige, éteint des néons d'enseigne, fait un stage de clown, fait la clown dans un parc à Nîmes, lavé du linge au lavomatic (nouvelle expérience à valise : 1re fois aussi que je discutais avec des témoins de Jéhovah), rencontré des gens nus avant de les voir habillés, été convoquée à un procès, été réveillée par la police (alors que je dormais dans un tipi!), construit une maison en terre bois et paille, pris du plaisir à donner des coups de pioche, cherché une source (mais pas trouvé, enfin on sait pas car on n'a pas creusé profond), été dans la vallée du Paradis, été à une soirée silencieuse et dansé avec un casque sur les oreilles, pris le petit déjeuner sur les marches du Sacré Coeur, immergé mon téléphone dans une tasse de riz cru car il avait pris l'eau, campé au bord du Danube par -4°, mangé des Okonomi Yaki