Ecrit le 21/06/2011
Je suivais l'océan
qui ne mène nulle part,
Qui emmène au néant
ceux qui méritent un monde à part.
J'avais deux mondes à cette époque :
Travail le jour et fête la nuit.
Mon bateau était empli d'ennui,
Avec des failles plein la coque.
Alors un jour il s'est fendu,
L'eau est entrée de toutes parts.
Je ne me suis pas trop défendue,
Car l'eau vive mène autre part.
Je ne sais pas vers où,
Mais j'y vais l'esprit libre et le coeur léger.
Sur mon radeau pour voyager,
Je ne veux pas jeter l'ancre en eau floue.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire